Blogueuse débutante, dévoreuse de livres, appréciant le chat et ses pitreries ainsi que sa présence dans la littérature et la photographie.
14 Décembre 2020
Parce que j'aime partager mes lectures et découvrir celles des autres ... et histoire de démontrer que je lis des livres qui ne parlent pas de chats, j'ai choisi de participer aux Défis la Plume d'Evy.
Vu que mon dernier livre lu concerne les chats (et qu'il figurera bientôt sur le blog), je vais éviter les doublons et plutôt passer à l'avant-dernier livre lu qui pour moi est un méga coup de coeur !
Celles qui survivront ne seront plus jamais les mêmes.
« Personne ne parle de L'Année de grâce. C'est interdit. Nous aurions soi-disant le pouvoir d attirer les hommes et de rendre les épouses folles de jalousie. Notre peau dégagerait l'essence pure de la jeune fille, de la femme en devenir. C'est pourquoi nous sommes bannies l'année de nos seize ans : notre magie doit se dissiper dans la nature afin que nous puissions réintégrer la communauté. Pourtant, je ne me sens pas magique. Ni puissante. »
Un an d'exil en forêt. Un an d'épreuves. On ne revient pas indemne de L'Année de grâce. Si on en revient.
Un roman d'exception « dans la lignée de La Servante écarlate, Sa Majesté des mouches et Hunger Games. » Goodreads
« Effrayant, poignant, obsédant. » Kirkus Review
Mon avis personnel :
Totalement conquise par " L'Année de grâce " de Kim Liggett !
En tant que grande amatrice de dystopie je dois dire que j'ai été comblée avec ce roman dont la toile de fond est le féminisme.
Par bien des aspects il m'a souvent fait penser à Battle Royale : les adultes qui redoutent les ados (ici les filles ayant atteint l'âge de 16 ans), la déportation pour un temps donné sur une île (Avec Kim Liggett on part durant 1 an), le fait de devoir survivre (seule ou à plusieurs), les réactions des personnages (suicides, agressions, fuites, traques, ...).
Comme toutes les dystopies, celle-ci amène également à réfléchir sur des thèmes abordés qui sont toujours d'actualités : la place de la femme dans la société, la peur qu'elle inspire notamment aux hommes, la jalousie entre femmes, l'entraide féminine, la "magie" qui entoure la femme.
La plume de l'auteure est fluide et haletante ; on veut toujours savoir la suite et d'ailleurs les secrets sont savamment cachés puis habilement révélés. Ils font l'effet d'une bombe tant les dessous de " L'Année de grâce " sont bien sombres.
Au cours de ma lecture je suis passée par la colère, la révolte mais aussi par l'admiration, la gratitude et l'espoir. J'en suis encore toute retournée et cette phrase du livre en particulier me revient sans cesse : " tu as les yeux grands ouverts mais tu ne vois rien ".