23 Avril 2021
En premier lieu je vous prie d'excuser ma longue absence.
Malheureusement depuis un certain temps ma santé est quelque peu capricieuse, je ne suis vraiment pas au mieux de ma forme.
Mais assez parlé de moi, revenons-en à nos moutons chats, avec un post de présentation de livres un peu particulier. En effet, dans cet article je vais vous parler d'un seul et même livre paru sous deux titres différents dont l'auteur est Genki Kawamura :
Et si les chats disparaissaient du monde…
Le titre m'a interpellée, je n'imagine pas un monde sans chat ! de plus ce chat noir peint selon la technique aquarelle japonaise est trop chou. Enfin, le récit sur la 4e de couverture m'a donné très envie de me plonger dans cette lecture.
Éditeur : Pocket (08 novembre 2018)
Nombre de pages : 176 pages
ISBN-10 : 2266286579
ISBN-13 : 978-2266286572
Prix indicatif : 6,50 euros TTC
Format numérique : non
À 30 ans, le narrateur de ce livre apprend par son médecin qu'il est condamné. Il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. Aussi lorsque le Diable, cet étonnant visiteur en short, lui propose un marché, n'hésite-t-il pas longtemps. Les clauses du contrat ? Effacer, à chaque jour que Dieu fait, une chose de la surface de la Terre lui vaudra vingt-quatre heures de vie supplémentaires… Les téléphones, les montres : jusqu'ici, c'est à qui perd gagne… Mais lorsque le Diable lui propose de supprimer les chats, sa vie va basculer une deuxième fois…
Deux milliards de battements de cœur :
Dans le choix de cette lecture, c'est le titre qui m'a interpellée et j'ai trouvé la frimousse du chat trop mignonne. Si j'avais cherché un peu plus loin, je me serais aperçue qu'en fait j'avais déjà lu ce livre en version poche sous le titre « Et si les chats disparaissaient » .
Éditeur : Fleuve (09 novembre 2017)
Nombre de pages : 160 pages
ISBN-10 : 2265117021
ISBN-13 : 978-2265117020
Prix indicatif : 15,90 euros TTC
Format numérique : oui
De quoi avons-nous réellement besoin pour vivre ?« Il paraît que la durée de vie des mammifères est invariablement de deux milliards de battements de cœur, qu'ils soient très lents ou très rapides. Pour les éléphants, cela correspond à cinquante ans. Les chevaux, vingt. Les chats, dix. Les souris, deux. Pour les humains, le compte est bon aux alentours de soixante-dix années. »
Trente ans. C'est l'âge du narrateur de cette histoire. Et son médecin est formel : il est atteint d'une maladie incurable, il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. D'émotion, il perd connaissance de retour chez lui. Au réveil, deux visages sont penchés au-dessus de sa tête : celui de son chat et celui de son sosie… version extravertie ! Cet homme haut en couleur est le Diable en personne. Et il lui propose un marché : chaque jour, supprimer quelque chose du monde réel pour gagner vingt-quatre heures de vie supplémentaires. Il accepte. Quelques journées extraordinaires passent, où, confronté à des choix difficiles et à leurs conséquences pour ceux qu'il aime, il apprend à réévaluer son existence, son histoire, sa place dans le monde. Et puis, au cinquième jour, le Diable lui propose de supprimer les chats. La vie du narrateur va alors basculer une deuxième fois…
Mon avis personnel :
C'est un roman assez court (moins de 200 pages) qui se lit très facilement.
Avec pour point de départ un sujet grave (la fin de vie), on y retrouve une note de surnaturel ainsi qu'une pointe d'humour.
Ici, l'auteur sait que sa mort est imminente et, pour prolonger sa vie, il accepte de passer un accord avec le diable ; à savoir, supprimer chaque jour une chose de la vie terrestre pour prolonger sa vie de 24 heures. Évidemment, c'est le diable qui va orienter les choix du jeune homme, qui aura le droit d'utiliser une dernière fois chaque chose avant sa suppression définitive. Et un jour, le diable propose de supprimer les chats de la surface de la Terre…
Ce roman se veut une véritable réflexion sur nos vies quotidiennes à travers le chemin introspectif mené par le narrateur, quant à son passé (choix amoureux, famille, amis, etc. ), ainsi que par la suppression de certaines choses de notre existence.
Enfin, ce récit nous incite à nous questionner sur l'utilité ou la futilité de certaines choses de notre quotidien, l'incidence de leur présence mais aussi de leur absence, les regrets qu'on peut tous éprouver au moment de quitter cette vie et à réfléchir à ce qui compte vraiment dans nos vies, à l'amour.
La plume de Genki Kawamura est poétique, mais on peut regretter qu'il ne dévoile pas plus ses émotions. Cependant, n'oublions pas qu'il est Japonais et que dans cette culture il est d'usage d'être pudique sur ce point.
Et vous, seriez-vous prêt à supprimer des choses de votre vie pour vivre plus longtemps ?
Et s'il ne vous restait qu'un coup de fil à passer dans votre vie qui appelleriez-vous ?
Je reviens ici compléter mon article car peu de temps après sa rédaction (en fait le jour même), j'ai appris que ces deux adaptations françaises sont issues du titre original « Sekai kara neko ga kieta nara » paru le 25 octobre 2012 au Japon. Ce premier roman de Genki Kawamura fut un véritable phénomène au pays du soleil levant. Ainsi, il fut traduit en plusieurs langues (dont le français), mais aussi adapté en manga.
Il semblerait qu'une adaptation anglaise soit prévue courant 2021 (affaire à suivre avec la crise du coronavirus qui ralentit un peu tout depuis plus d'un an maintenant), selon Allociné : https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=282340.html
Le 14 mai 2016, une adaptation cinématographique est sortie en version japonaise sous le titre « If Cats Disappeared from the World ».
Je vous propose d'en découvrir la bande annonce.